Les choses les plus importantes que vous devez savoir pour rester conforme au règlement général sur la protection des données et pourquoi il est si important pour les individus et les entreprises.
Sommaire
ToggleIntroduction
L’ère des technologies avancées et de la communication numérique a contribué à l’importance croissante des données personnelles. Presque toutes les organisations modernes disposent de plateformes numériques qui impliquent la collecte, l’analyse et le stockage d’informations. Cependant, l’importance croissante des données a engendré de multiples problèmes, dont le plus important est la protection de la vie privée. La numérisation du marché mondial et le développement rapide du commerce électronique dans le monde entier ont intensifié cette préoccupation. Pour répondre rapidement aux problèmes liés aux données, il était nécessaire d’établir un cadre juridique complet applicable aux environnements personnels et professionnels à l’échelle nationale et mondiale. Aussi, pour en savoir plus sur la conformité rgpd, cliquez ici.
Qu’est-ce que le GDPR ?
L’Union européenne est pionnière dans l’élaboration des règles et des principes de la réglementation générale des données. L’UE possède une place exceptionnelle dans ce segment, car elle reconnaît la protection des données personnelles comme un droit fondamental et la sépare du droit à la vie privée. Partant de ce constat, le Conseil européen a initié la réforme de la protection des données de l’UE en 2012. L’élément clé de la réforme était le Règlement général sur la protection des données (RGPD), car il contenait des implications pour les particuliers et les entreprises à travers et au-delà de l’Europe, dès lors qu’ils ciblent ou collectent des données liées aux résidents de l’UE. À ce titre, en raison de son exhaustivité, le GDPR est devenu la loi la plus stricte au monde en matière de confidentialité et de sécurité, bien qu’il ait été rédigé et adopté par l’UE.
Le GDPR a été approuvé par le Parlement européen et le Conseil en avril 2016 et est entré en vigueur le 25 mai 2018. Ses dispositions offrent aux résidents de l’UE de meilleurs droits sur leurs données personnelles et, dans le même temps, simplifient l’environnement réglementaire des entreprises. Pour rester en conformité avec le GDPR, les entreprises doivent non seulement assurer les conditions légales de traitement des données personnelles, mais aussi les protéger contre toute utilisation abusive. En d’autres termes, le GDPR a défini les droits des propriétaires de données comme les plus respectés dans le monde numérique.
Les principes clés du GDPR
Le GDPR propose sept principes clés qui sont au cœur de la législation et résument ses nombreuses exigences. L’acceptation et le respect de ces principes sous-tendent une conformité réussie au GDPR pour les organisations et les entreprises. En effet, ils sont également utiles pour les individus qui veulent comprendre les moyens et les principes d’utilisation de leurs données.
- Légalité, équité et transparence
- Limitation de la finalité
- Minimisation des données
- Exactitude
- Limitation du stockage
- Intégrité et confidentialité (sécurité)
- Responsabilité
Ces principes ne fournissent pas de règles strictes, mais reflètent plutôt l’essence du régime général moderne de protection des données selon l’approche de l’UE. L’acceptation de cet esprit est une pierre angulaire des bonnes pratiques en matière de protection des données et une clé de la conformité aux exigences du GDPR.
Comment assurer la conformité au GDPR ?
Pour assurer la conformité au GDPR, les États membres de l’UE doivent répondre aux exigences clés qui sont réunies sous les parapluies de la base légale et de la transparence, de la sécurité des données, de la responsabilité et de la gouvernance, ainsi que du droit à la vie privée. Les explications détaillées des exigences clés sont fournies ci-dessous :
Base licite et transparence
Le GDPR exige une justification pour toutes les activités de traitement des données. Les organisations qui comptent au moins 250 employés ou qui traitent des données à haut risque doivent effectuer une analyse des incidences sur la vie privée (PIA). Il s’agit d’un audit d’information spécial qui permettrait de déterminer le type de traitement des données personnelles et d’expliquer les objectifs de cette activité. En outre, ces audits révèlent qui a accès aux données personnelles, quelles mesures sont prises pour les protéger et comment et quand il est prévu de les effacer. La légalité et la transparence doivent être incluses dans la politique de confidentialité de l’entreprise et fournies aux personnes concernées dans un format concis et facilement accessible.
Sécurité des données
Le RGPD exige des entreprises qu’elles protègent les données personnelles selon le principe de la « protection des données dès la conception et par défaut ». À ce titre, la protection des données doit être la priorité absolue de l’entreprise chaque fois qu’elle collecte, traite ou stocke des informations personnelles. En outre, le GDPR impose que les organisations utilisent le cryptage ou la pseudonymisation des données chaque fois que cela est possible. Notamment, même si l’entreprise possède une solide infrastructure de sécurité technique, la sécurité opérationnelle peut être inférieure. Ainsi, pour assurer une sécurité complète, les organisations doivent sensibiliser à la protection des données et créer des politiques et des processus de sécurité internes traitant du traitement des données sensibles. Il est également nécessaire de procéder à des évaluations de la protection des données afin de comprendre comment la confidentialité et la sécurité des informations personnelles pourraient être mises en péril dans le cadre des activités de l’entreprise. Enfin, le GDPR exige d’informer les autorités de surveillance de l’UE et les personnes concernées (individus) de tout événement de violation de données personnelles dans les 72 heures.
Responsabilité et gouvernance
La responsabilité de la conformité au GDPR est une autre partie du principe de protection des données « par conception et par défaut ». Selon ce principe, les entreprises sont tenues de désigner une personne responsable de la conformité au GDPR et de signer des accords de traitement des données avec leurs prestataires de services tiers. Les organisations sont tenues d’avoir un délégué à la protection des données (DPD) dans le cas de trois circonstances principales : lorsqu’elles agissent en tant qu’autorités ou organismes publics (à l’exception des tribunaux) ; lorsque leurs activités nécessitent un suivi des personnes ; ou lorsque leurs activités principales impliquent un traitement à grande échelle de catégories spéciales de données. C’est toutefois une bonne pratique que d’avoir le DPD même si l’organisation ne remplit pas l’une de ces conditions.
Droits à la vie privée
Selon les dispositions du GDPR, les personnes ont le droit de voir quelles données personnelles les entreprises possèdent à leur sujet, comment ces données sont utilisées, ainsi que la raison de la collecte et de la conservation de leurs données personnelles. Le GDPR permet aux personnes de demander facilement la correction, la mise à jour ou la suppression des données les concernant. Les entreprises doivent honorer les demandes de leurs clients dans un délai d’un mois et il n’existe que plusieurs motifs pour lesquels les demandes des clients peuvent être rejetées. Les principaux d’entre eux font référence à des conformités d’obligations légales et à l’exercice de la liberté d’expression.